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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 11:41

Longtemps pas venue…

 

Trois semaines sans connexion internet, je supposais que mon modem était désuet... voilà que je manipule au hasard mon PC, et que, pouf, je rétablis accidentellement le truc.

 

Rien compris.

 

Pas grave, je me familiarisais tout ce temps avec mon nouvel environnement de travail ; encaissant la mutation profonde d’un milieu pro que j’ai longtemps pratiqué, les soins à domicile, j’en conclus que pour en être, faut bientôt avoir un certificat de programmeuse informatique…

C’est dingue : la non-convivialité de l’application que je dois maîtriser me laisse sur le cul, elle ne supporte aucune faille dans le remplissage des formulaires.

 

Brèfle.

 

Je ressors de cette période de 20 jours sans lien avec la communauté virtuelle avec une satisfaction réelle : ça ne m’a pas manqué plus que ça, je ne suis donc pas addict du système.

 

Par contre, toujours en période étrange de non-envie de rien, mais qu’est-ce qui me ferait plaisir, dites-le moi.

 

J’ai bien à nouveau une voiture qui me permet de filer quand ça me chante voir ce qu’il me plaît, mais prout pour la question.

 

 

Bien occupée à le trouver, ce véhicule, déjà. Et puis mon pote le Nick appelle régulièrement au secours vu sa situation qui cumule surcharge pro et histoire de couple qui bat de l’aile. Pour autant, je ne joue pas les infirmières, c’est déjà ça. Je l’écoute de mon mieux ; je lui propose des sorties ; à l’occasion, c’est moi qui l’appelle pour solliciter un appui.

 

Je me remets gentiment de mon expérience épineuse précédente en matière de boulot – jamais si bien fait de me tirer d’un milieu délétère qui ne faisait plus le poids avec sa carte de visite prestigieuse -  je me repose en attendant de recommencer au mois de mars un dernier épisode de formation pour gauler enfin ce brevet de formatrice d’adultes.

Un hiver de repos, quoi.

 

Les érables du Japon perdent leurs feuilles sèches, c’était quand même glorieux ce bel automne.

 

Mon métabolisme en folie me vaut des remarques admiratives : je cuis littéralement dès que je me mets en action, et je fais mes tournées tout juste vêtue d’un sweat et d’une écharpe. Faut dire que les quelques secondes que je passe à l’air libre, entre les appartements bien chauffés et la voiture, ça ne vaut pas que je sorte ma pelisse ! C’est tout juste si je regrette de ne pas trouver ma jaquette longue et noire, sais pas ce que j’en ai fichu.

 

On m’apprécie sur le terrain et en collaboration ; il faut maintenant que je torde le cou à ce maudit système qui permet certes de consulter les dossiers des patients en ligne… Et puis je me réhabitue à collaborer avec des médecins qui pour certains pratiquent une condescendance compassée, ou alors pour lesquels je me demande si je ne suis pas commise à la confection de biberons, carrément.

 

Sinon, quoi… A noter, parmi les banalités, le fait de retrouver un salaire décent – plus besoin de compter mes sous, ça fait du bien de régler mes impôts en retard sans philosopher sur un probable menu à base de nouilles dès le 15 du mois.

 

Je n’ai pas fêté mes 54 ans, ça ne me disait rien. Tout juste une bonne bouffe avec ma frangine, qui me suit de trois jours sur le calendrier. On verra pour l’an prochain, si je me sens d’organiser quelque chose.

 

Les neveux vont bien, deux d’entre eux exposent… le photographe a obtenu une colocation de cinq ans dans un des ateliers de la Ville, situés dans un parc renommé… le dernier s’en va gentiment vers l’indépendance, finissant sa formation au printemps. L’aîné a vu tomber du ciel un super-poste il y a presqu’une année… je les vois prendre leur essor, ça me tire un joli sourire.

 

Zorro ? Je l’ai remis au régime soft, histoire de voir s’il peut passer plus à l’aise par sa chatière (ça frotte méchant sur les côtés) et faire moins de bruit en sautant à terre.

 

Hiver, hiver. Cocooner. Reprendre des forces. Compter les endroits où mes os grincent… ma hanche me fout une paix royale, c’est cadeau. Par contre mon pouce droit rouscaille à l’occasion, c’est celui qui a été retourné comme un gant lors d’un entraînement de volley l’année de mes dix-huit ans.

 

Chais pas si je suis blasée ou quoi… qu’est-ce que j‘ai encore à faire sur cette terre, qu’est-ce qui m’intéresse, me remplit, titille mon intérêt? Aucune idée.

 

Peut-être de vivre une jolie rencontre. Je ne cherche même pas, ça arrivera, ou ça n’arrivera pas.

 

Je me vois comme un champ gelé sous la brume, et ça ne me rend même pas mélancolique, en plus.

 

Faut pas que ça vous foute le bourdon: y'a vraiment pas de quoi!

 

 

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