Ben t’as trop chaud ou quoi ?

Mais ça va les dents ?

La superviseuse du jour, transmettant les plannings de demain, attend passé 17 00, alors que je suis normalement partie, pour me mailer qu’elle va me rajouter une visite …

On avait bidouillé le programme avec ma cheffe hier pour que je puisse partir plus tôt pour recevoir des soins, alors c’est pas pour me charger le bateau le matin, hein ?

Comme je venais de voir l’impressionnant programme qui m’avait été concocté, et que déjà, commençant un quart d’heure plus tôt, sans pause et sans avoir le temps pour me déplacer d’une personne à l’autre, je débordais de 30’ l’heure de fermeture du centre à midi… et que c’est comme ça depuis quelques jours… et que ce matin, aucun temps n’a été prévu pour revenir déposer mes prises de sang… eh bien je m’agace (au moins).

C'est quoi ce cirque? Si on est tous débordés demain, alors pourquoi ne pas avoir demandé de renfort? Et pourquoi ma collègue, que j'adore, peut-elle poser une visite supplémentaire un de ses jours de congé, alors que quand moi je le fais je me fais a-zo-rer...

Alors...

... je prends le téléphone : la voilà qui me contre-argumente qu'une de mes visites dure une heure…. Eh oui ma belle, si je l’ai agendée comme ça, c’est que je vais en avoir besoin… pas pour aller me branler dans l'escalier en y allant et en en sortant...

J’ai dû batailler, j’ai eu gain de cause, mais ça veut juste dire que je vais quand même commencer plus tôt, finir plus tard et sans avoir eu le temps nécessaire pour me déplacer, et sans possibilité de faire une pause.

Je suis donc sortie énervée comme une puce, charognant, ruminant, oh les boules…

Comment je peux être crédible dans les soins que je prodigue, si je ne prends pas soin de ma propre santé ? Et quand ma cheffe me met sur le dos le fait de ne pas supporter que chacun me donne des réponses différentes quand je tâche de m’y retrouver ? Si les changements ne sont pas métabolisés par mes collègues eux-mêmes et que les messages ne sont pas univoques, je ne peux que faire des heures supp’.

Sortez-moi de là, les anges, vite !