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10 juillet 2015 5 10 /07 /juillet /2015 08:04

 

 

La chaleur lâche enfin son emprise : progressivement, j’ai pu diminuer l’activité des ventilateurs, puis carrément les arrêter. C’est surtout mon thermomètre de Galilée qui me donne l’indication que j’attendais : à l’aube, deux des ludions sont remontés à la surface, le premier y étant hier déjà. Ce qui donne un 22 degrés très bienvenus, au lieu des 26 et plus qu’il indiquait depuis 10 jours.

Vers les midis, la température remonte, logiquement. Du moins, le reste du temps l’air frais circule entre les fenêtres stratégiquement ouvertes aux 3 coins de l’appartement, et je n’ai plus besoin de me brumiser en soirée. J’ai même quelques frissons la nuit, qui m’amènent à me couvrir légèrement. Trop de vent même ce matin pour aller au balcon, je me retranche à l’intérieur.

 

Hier soir, revu mon ex-collègue qui s’annonce comme une nouvelle pote. Un parcours superposable au mien, en termes de stabilité professionnelle qui se cherche, de capacité discutable à la diplomatie (si tant est que la diplomatie se résume à « fermer sa gueule »). On a même ri comme des toquées en constatant que chacune allait voir sa coiffeuse respective aujourd’hui, et à la même heure…

Des entrées froides de brasserie dégustées sous une tonnelle de raisins, avec des grappes qui s’en viennent dodues déjà… on a découvert d’où l’on se connaissait déjà, et quelques relations communes datant du temps où je bossais à la Dolce Vita, au bar, à la sécurité, et à l’occasion comme déléguée à la supervision de l’équipe sécu et autres lors de concert hors les murs ; comme celui des Bloody Valentine, complètement siphonnés de décibels – lors du sound-check, j’ai eu la bizarre idée d’entrer dans la salle de concert pendant un moment de pause qui s’est terminé plus vite que je ne l’aurais souhaité : j’étais quasiment tombée à genoux au milieu de mon parcours, lorsque qu’un monstrueux riff de guitare m’est arrivé contre comme un mur d’eau, en vague scélérate.

Bref, un de ses ex avec qui elle est restée très pote est en fait un gars qui bossait aussi à la sécurité… et c’est lui qu’elle souhaite m’envoyer pour écrire sa biographie. Marrant, la vie… on a fait le tour de nos connaissances de l’époque : big Stéphane, alias Johnny Cockpit qui se produisait avec ses Caravelles… les Radiateurs, qui en été se transformaient en Ventilateurs… PH et ses rodomontades tentant de corriger un physique malingre… et mon amour de jadis, le Viking, qui n’avait jamais voulu concrétiser l’histoire, de peur de ses instincts de cogneur probablement. Et puis le Tanguy et ses coupes colorées de Maya l’Abeille…

 

Voilà, et quoi d’autre ? Ah oui, mes deux jours de formation continue se sont passés pas si mal, oui on avait chaud mais c’était gérable. A cette occasion, j’ai recroisé la fille que j’avais congédiée de mon projet de formatrice pour cause de comportement infantile ; bises et propos de convenance, avec évidement à la clé une petite vacherie posée en passant par Madame, en public bien sûr. Mais comme elle ne dévoilait rien que l’assistance ne connaisse déjà (mon abandon de la voie de validation des acquis), pas grand dommage. Faudra juste que je me gaffe de consulter le tableau des cours quand elle en donnera un, lors de la reprise d’automne: j’éviterai de fréquenter la machine à café lorsqu’elle est présente – je me passe fort bien même de l’avoir dans mon champ de vision.

 

Au passage, ma camarade de brevet à qui je voulais proposer un cours gratuit sur la recherche internet a accpeté avec enthousisame, me disant même qu'elle allait ramener sa fille qui pataugeait autant qu'elle, et va juste avoir atteint la limite d'âge pour être considérée comme une adulte en formation. C'est cool.

 

Lundi je vais voir un nouveau recruteur pour de l’intérim, histoire d’augmenter mes chances d’avoir du taf en suffisance dès septembre. J’ai découvert au passage que je risqiais fort d’être bien mieux rémunérée… à la mesure de mes annuités.

Je fais et refait mes calculs pour tenter d’y voir clair question finances – de plus en plus, je vois que je dois mettre mon élan vital à cesser de choisir des solutions qui ne m’amènent que de la sécurité côté factures, au détriment de mon confort mental. Notamment, il est limpide à présent que le rôle de dépanneuse fiable me va fichtrement mieux que celui de personne de référence servant de fusible, de poubelle à tâches alors que je devrais pouvoir au contraire déléguer un maximum, ainsi que de torche-cul informatique et de comptable prévisionnel pour opérer une facturation abusive. En passant, je me remémore ce que ma nouvelle pote m’a dit au sujet de l’ambiance au taf, concernant les méthodes sournoises de la direction pour virer d’autres collègues – je ne suis pas, et de loin, un cas isolé : un vieux routard référent s’est vu invité à quitter son poste pour rejoindre l’équipe d’appoint, carrément.

 

Je reconstruis une vision plus saine de la situation, en même temps que les affaires de l’écrivain public reprennent gentiment : deux mandats, l’un à très long terme et l’autre courant jusqu’en octobre, me dégagent un peu la vue sur l’avenir.

 

J’ai moins l’impression de devoir tout reconstruire de zéro ; je bâtis plutôt des plans écologiques en matière de confort moral, pour éviter de me mettre sur la sellette parce que je crois avoir des interlocuteurs capables de mettre de côté leurs susceptibilités et de tenir compte des remarques faites par le personnel qui va au charbon

 

Au programme aujourd’hui : coiffeuse à 14 00, puis aller porter mon PC et sa prise électrique inopérante chez mon petit dépanneur… et en revenant, aller chercher le seul truc que j’ai oublié hier lors des courses : revenue avec de quoi remplir le frigo, j’ai juste omis de ramener de quoi soigner l’autre bout de la filière alimentaire - le PQ va manquer.

 

Hé oui, tentez de chasser les préoccupations matérielles… elles vous reviennent sous les aspects les moins ragoûtants, on dirait.

 

 

 

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